Ces kilims colorés, fabriqués à la main en Afghanistan, sont le fruit d'une collaboration avec l'entreprise sociale ISHKAR, basée à Londres. Ils mettent en lumière l'histoire de certains partenaires afghans d'ISHKAR qui ont fui le pays en 2021 et qui construisent aujourd'hui de nouvelles maisons dans des villes qu'ils ne connaissent pas. Ces kilims mesurent 140 x 200 cm et sont disponibles en deux couleurs.

Nous expédions dans le monde entier. Les frais d'expédition en dehors de l'UE incluent les droits et les taxes. Les kilims Six Cities sont fabriqués sur commande en Afghanistan. Le délai de livraison est de quatre mois.

ISHKAR collabore depuis des années avec des tisserands en Afghanistan, en travaillant initialement avec des femmes qui ont été déplacées à l'intérieur du pays en raison de la sécheresse. Ils ont maintenant étendu leur entreprise à d'autres tisserands à travers le pays. Depuis la prise du pouvoir par les talibans, les femmes n'ont quasiment plus accès à aucun emploi, toutefois le tissage à domicile est l'un des rares moyens de subsistance qui leur reste autorisé. Chaque kilim vendu est payé directement à la personne qui l'a fabriqué.

Les villes présentées sont celles que trois partenaires afghans d'ISHKAR ont quittées et dans lesquelles ils vivent aujourd'hui. L'un d'entre eux est Farshad Usyan, un photographe primé qui a reçu une formation d'infirmier et qui vit aujourd'hui à Paris. Né dans la ville de Mazar-e Sharif, dans le nord du pays, Farshad a travaillé comme photographe pour l'Agence France-Presse en Afghanistan et se trouve aujourd'hui à Paris. Il souhaite reprendre sa formation et devenir médecin. Une autre concerne Sajjad Husaini, champion de ski de Bamiyan (premier Afghan à se qualifier pour les Jeux olympiques), qui s'est installé avec sa famille à Schwenningen, en Allemagne, en 2021. Enfin, le lien entre Kaboul et Flensburg concerne le parcours de Saboor Azizi, le responsable de la logistique de sauvetage d'ISHKAR.

Chaque kilim est fabriqué à la main du début à la fin. Le processus de fabrication de la laine et de sa teinture est effectué par les hommes, de même que le lavage du produit final. Mais le tissage du kilim est réalisé par les femmes dans leur propre maison. Ce qui rend les kilims afghans si particuliers, c'est en partie la laine dont ils sont faits. Chaque brin de laine est filé individuellement à la main, ce qui donne beaucoup de caractère aux kilims. Avec ses brins exceptionnellement longs, la laine de Ghazni est également réputée pour sa résistance, ce qui signifie que les tapis afghans peuvent durer des siècles.

Qu'est-ce qui relie la ville de Bamiyan, en Afghanistan, à Flensburg, en Allemagne ? Ou Mazar-e Sharif à Paris ? Lorsque nous évoquons les migrations forcées, nous pensons souvent à des villes comme Lesbos, Lampedusa ou Calais, qui font la une des journaux en raison de l'afflux de personnes cherchant refuge dans des camps. En réalité, de nombreuses personnes se retrouvent également dans des villes d'Europe qui sont rarement évoquées. Des villes comme Schwenningen en Allemagne. Nous avons choisi de tisser les noms des villes européennes dans l'écriture arabe également, afin d'illustrer la façon dont ils sont devenus partie intégrante d'un récit commun.